dimanche 28 novembre 2010

Fifi et ses drôles de dames...

Et oui messieurs, c'est aussi ça être instit'. Pas facile tous les jours.
1. Nathalie. CE2 2. Laurence. MS GS 3. Siré. ATSEM 4. Nicole. Directrice et CP. 5. Aminata. CM2. 6. N'Deye : la secrétaire et la "mémoire" de l'école. 7.Sahar : D'origine Libanaise, on était chez elle hier pour ses 50 bougies. ATSEM. 8. Roxanne. PS MS
9. Perrine : la collègue jurassienne qu'on voit le plus et que vous avez déjà vu sur ce blog. CM1.

jeudi 18 novembre 2010

Saly-Dakar

On a bien aimé Dakar même si elle a une mauvaise réputation. Galeries d'art, shopping, librairies, restos, concerts ça fait plaisir de retrouver un peu la ville.
On peut voir un rond-point en goudron (c'est tout goudronné à Dakar !), l'hôtel de ville bien français, la vue de notre chambre d'"hôtel"HLM avec des baobabs dans la ville et la fontaine (vide) place de l'Indépendance.

Eh ben mon Gorée !

En face de Dakar, à 20 minutes de bateau, Gorée. Portugaise, hollandaise puis anglaise et française à plusieurs reprises c'est une île au passé chargé. Il y a donc plein de bâtiments anciens et aussi des bunkers de la 2ème guerre. Des petites ruelles qui méritent toutes la photo, des falaises basaltiques, des balcons style colonial : c'est du plaisir pour les yeux.

La maison des esclaves.

Au rez de chaussée, on trouve la pièce de pesée (ils étaient vendu au kilo), les cellules des enfants, des femmes, des hommes et des "récalcitrants".
A l'étage, quelques habitations pour les colons. Ils étaient vendus dans la cour intérieur et les acheteurs restaient en haut.
Puis, ils étaient menés au bout du couloir à la porte du "voyage sans retour" qui servaient aussi à balancer les corps des morts aux requins. (il y avait un ponton à l'époque).
Historiquement, l'île de Gorée a eu une importance commerciale car c'était un port bien abrité et facile à défendre. Mais vu la taille de la maison ce n'était pas le plus gros marché d'esclaves. Par contre la maison est bien restaurée et elle est un endroit symbolique : le pape a demandé pardon aux Africains vers cette porte en 1992, les Clinton et beaucoup d'afro-américains viennent la visiter.

dimanche 7 novembre 2010

Saint-Louis.

Le pont, Aziz, l'escalier de la 2ème chambre et la sortie des filles.
Bloqués à l'arrière d'une 505 familiale remplie comme pour aller en Bretagne, on est parti pour St-Louis, 1ère capitale de l'AOF, fondée sous Louis XIV. On prend un pont style Eiffel pour aller sur l'île, le quartier historique. L'eau est marron car c'est le fleuve Sénégal, la mer est derrière la Langue de Barbarie
On nous avait donné une adresse chez l'habitant : Aziz puis on a trouvé une autre chambre avec une belle terrasse.
On a rejoint notre collègue Perrine et son mari Dam qui est de St-Louis. Du coup, on a rencontré des gars du coin et vu des endroits bien sympa.

Patrimoine de l'UNESCO.

Sur les quais ou dans les petites rue de l'île de St-Louis, il y a beaucoup de maisons coloniales avec leurs balcons en fer forgé et couverts, les persiennes. Les façades sont plus ou moins décrépites et il y a souvent du boulot de restauration mais ça a son charme, on sent que ça a vécu et ça fait quelques jolis hôtels.
On est allé dans un bar (il y en a pas mal et avec des petits concerts) qui était un ancien commerce d'esclaves avec les cellules en bas et les logements des colons en haut.

Parc du Djoudj

3ème réserve ornithologique au monde, le parc se trouve au nord de St-Louis, contre le fleuve Sénégal et la frontière mauritanienne. Pleins de pélicans, de cormorans (dont certains à cou de serpent), quelques cigognes, flamands roses et des échassiers. On a vu aussi un aigle pêcheur, spéciale dédicace aux States ! Sur la route on a vu des phacochères et sur les plages de la Langue de Barbarie des crabes fantômes : Houuu !